mouloudi a écrit :
Laghouat le 24/08/2014

L’arnaque du siècle c’est bien cette démocratie toute nouvelle et toute incompréhensive que nous rencontrons dans les pays fraîchement démocratisés… Elle est si différente de celle sur laquelle jeune que n’avons-nous pas lu comme bienfaits? La démocratie sur laquelle on lu et relu c’est celle qui relève la tête aux citoyens et non celle à laquelle nous avons droit et qui vous tire des raisons et des justifications qui vous font dormir debout pour mettre l’homme à genoux avant son avilissement … Un élu qui pense et repense à l’avenir de ses concitoyens est cet élu qui s’intéresse au présent de ceux dont il a la responsabilité… Encore faut-il que nos élus et responsables admettent que la démocratie ne crée pas de monarchie…Si un révolutionnaire est fier de ce qu’il a rendu comme service à la nation il doit aussi faire la part des choses et mesurer la sienne…La logique aurait voulu que l’homme ne vive pas uniquement du passé comme uniquement sur le dos de ce dit passé mais s’impliquer dans la réussite collective du présent…On peut tout asseoir dès que nous avons le pouvoir mais que savons des marécages et des sables mouvants… ?
Quand un pouvoir aux appels du peuple pour le partage des richesses (droit et devoir) répond par le partage des valeurs et rien que des valeurs il est clair qu’un jour ou l’autre il valoir tout huiler…

Je plie

(3ème et fin) dédié a mon frère Athanase Vantchev de Thracy mon grand ami Jean Dornac

Je plie, pour tout dire
Sur la forêt, sur la plaine
Sur ces mots qui vont finir
Par endurcir les veines.

Je plie, pour tout dire
Sur le vil, sur l’imposteur
Qui jouit en faisant souffrir
Pères, mères, frères et sœurs.

Que le soleil brille
Éclatant, si haut s’élève
Que faire d’une béquille
Quand on a plus de rêve ?

Je plie, non pour voir
J’ai vu, vécu et connu
Dans ces longs couloirs
Comment on bafoue la vertu.

Que l’étoile s’impose
A éclipse qui s’endort
Quand deux doigts s’opposent
Pourquoi parler d’or ?

Je plie, ce qui reste à plier
Même le teint de la chaleur
A toi, un jour je me suis lié
Aujourd’hui tu me fais peur.

Que les astres, les météores
Continuent leur chemin
A quoi sert-il un port
Quand le quai est en foin ?

Je plie, soupirs et cris
La tombe garde son confort
Qui grince toute sa vie
Comment sera-t-elle sa mort ?

Que le grand devienne petit
Sous l’ère de l’ignorance,
Devant le silence l’oubli
Il n’y a plus de constances.

Je plie, calme, sans haine
La Kahina n’avait pas de fort
Sur cette terre jadis saine
J’espère atteindre l’aurore.

Que les autres, toi et lui
Mains mises sur le festin
Distillent la couleur du bruit
Pourquoi cracher sur le destin ?

Je plie ce que disait l’ancien
De l’autre côté de la frontière
Khattabi est bien un des miens
Que dieu reçoive mes prières.

Que le jour s’allonge
Tout beau, émerveille
La vie n’est pas un songe
L’âme est une merveille.

Le regard ne coûte rien
La tendresse suit la foi
Le sourire issu du bien
Fait revivre même le bois.

Mouloudi Mustapha .