Larmes de pluie
S’il fallait que je pleure pour que tu sois heureuse
Je serai ce nuage qui t’apporte la vie
J’emplirai l’océan de ses vagues furieuses
Et comblerai ainsi tes plus folles envies.
Je serai ce torrent d’eau pure des glaciers
Qui descend des sommets des plus hautes montagnes
Et si tu le voulais, en restant à tes pieds
Je deviendrai ce ru qui parcourt la campagne.
Mais si tu préférais que je sois la rosée
Qui vient chaque matin honorer les corolles
Ce sera cette fois et par de doux baisers
Que je réveillerai du sein ton aréole.
Chibani