Ma plume était partie au bal des pendus,
Se pavaner au bras de Lucifer.
Elle a connue les frasques de l’enfer
Et à l’oraison d’un soir m’est revenue.
Aujourd’hui elle se fait légère
Doucement elle plonge dans l’encrier
Glisse lentement sur mon cahier
Traçant des lignes éphémères.
Elle écrit à tire d’ailes.
Mes maux en chansons ou poèmes,
Mes aveux, mes « je vous aime »
A grands coups de consonnes et voyelles
Elle parle des soirs bleus de l’été
De la belle lune rousse
Des sous-bois et de la mousse
De tous les parfums qui viennent m’enivrer.
Elle est comme une caresse
Pour exprimer la souffrance qui se cache là ,
Mes maux, en mots souvent maladroits
Sur le cahier son encre elle déverse
Elle vient se tremper dans le fleuve de ma vie
S’illumine de lettres emplies de vigueur
Trace les mots, chagrin ou bonheur
Et s’envole au gré de mes envies.
M.P 01/09/2014
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.