Pour avoir refusé
D'être pauvre toujours
Il a osé un jour
Sans valise embarquer

Ne plus être à genoux
Pouvoir se mettre debout
Ne plus sentir un cœur
Qui bat de trop de peurs

Dans sa tête, un refrain
Partir, revenir, sera son lendemain
Rêve disent les anciens
Solitude et chagrin

Agrippé au canot
Le moteur silencieux
Lune sur les flots
Il est libre et heureux

N'entends pas les cris
Ne sent même pas la bile
De ceux qui, comme lui
Ont pris le train d'Exil

Dans la barque surchargée
Il ne voit pas le noir
De la nuit étoilée
Sa boussole, c'est l'espoir

----------------
Geneviève

Un poème bien fort qui révèle bien les problématiques des clandestins, de leur sort bien douloureux merci du partage amicalement...

----------------

un poème d'actualité, brillamment partagé, les vers sont triste et mélodieux à la fois



yann

Oui, beaucoup comme lui partent
ils partent, partent, partent...
sans boussole
n'atteignent jamais le sol

----------------

Bonjour isabelle24, beaucoup d´exilés s´imaginent que la vie est meilleure ailleurs .... ce qui n´est pas forcément le cas, surtout
á l´heure actuelle mais l´exil a toujours été une sorte de moteur pour une forme d´espoir, votre poeme l´énonce tres bien !

Un beau poème sur un sujet fort.

Amitié

Jean-Pierre

Mais il en faut du courage pour pouvoir tout abandonner comme ça ! Ou alors, c'est l'expression d'une vraie détresse.

Merci de nous rappeler la détresse de ces gens.

Fanny

"Dans la barque surchargée
Il ne voit pas le noir
De la nuit étoilée
Sa boussole, c'est l'espoir"

Bleuet