ilustration Michel Richard
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J’ouvre le rideau
Entends chanter le jardin
Il pleuvait, c’est vrai
Comme en un écho
J’ai entendu un refrain
Que je connaissais
Dans le jour nouveau
Je suis l’ombre du destin
Sans savoir, je vais
Je suis en défaut
Et ratais le dernier train
Un bel imparfait
Au sens de l’égo
J’ai rajouté mais en vain
Mon vice défait
Quel est ce complot
Qui diabolise les saints
D’un esprit surfait ?
Mirage du beau
J’ai effacé mes desseins
Trop tard, désormais
Pensées en morceaux
Les vers enfuis, je me plains
Mais le vent se tait
Dans ce caniveau
Où j’ai trempé les deux mains
L’eau sentait mauvais
Quelques mots de trop
Du sablier à temps plein
Le sable coulait
J’aspire au repos
A fuir les regards malsains
Le jour déclinait
Souffle d’un vent chaud
Claque porte et feu éteint
Sang froid mais sans paix
L’air, le feu et l’eau
J’y rajoute mon destin
Plus rien ne manquait
D’absence au galop
Je suis revenu demain
Au plus que parfait
L’azur fait défaut
Le nuage a du chagrin
C’est vrai il pleuvait.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent