Les engoulevents,
Dans la lumière diffuse de notre amour
Volent ou planent les Ă©clats de nos vies
Ou dorment, couchés sur les routes ou les sentiers
Près des campements et des lieux de parcages
Que de chemins lassés de nos regards
Du Nil au Soudan
De nos envols sans gloire
Entre broussailles et tamaris
L’aube crépusculaire libère
Les langueurs monotones
De nos orages silencieux
Dans un battement d’ailes et de regrets
A tire d’ailes à tire cœurs
Le bonheur se défile
Au moindre geste de tendresse
Dans les ruelles des griefs
Dans la lumière diffuse de notre amour
Volent ou planent les Ă©clats de nos vies
Faut-il en devenir pour autant
Mauvais amants
Que de chemins marqués à jamais
Du Nil au Soudan
De nos rires insouciants
Entre batailles et retrouvailles
L’aube nous appelle
Parée de cette clarté troublée
Qui fait de nos souvenirs
Un écheveau d’instants troublants
A tire d’ailes à tire cœur
Des steppes sableuses
Auréolés de poussière
S’envolent nos sentiments
S’envolent…les engoulevents…
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"