* Ô combien il est bon
De paresser un peu
Au douillet d'un pluvieux
Que de pattes j'étire,
Ne gardant d'un sourire
Que la ruse d'envieux
Qui me voudraient peureux
Et d'un "sot" Ã bondir.
* Ô combien il est doux
Ce frotté de mes yeux,
Ce petit après tout
De bien être acrobate
De coussins sous mon cou
De sieste délicate
Sur mes rêves de ouates
De câlins qui en jouent.
* Ô combien je m'en fous
De me prendre au sérieux,
Je ne suis amoureux
Que d'un lit bien tranquille
De chaleur à nous deux
D'airs heureux de docile
Dans les plumes graciles
D'un dehors où il pleut.
* Ô combien il me faut
Prolonger ces minutes
De paresse de : - " flûte"
Ma maîtresse est entrée,
Pourvu qu'il n'en résulte
Pas ma place à donner ?
Pas envie de lui faire
Une place sur l'oreiller,
- " Ben non !!! C'est gagné !
Je crois qu'elle s'affaire
Devant la cheminée !
Ah ! la chaleur d'un âtre,
C'est le pieds !!!!
- " Non ! me répondit-elle,
Pour toi, c'est "les pattes" !
Allez, continue de ronronner !
* Aïna
21/08/2014