Un vieux blues,
Le jour Ă©tait lourd
Au loin dĂ©jĂ
L’orage roulait
Comme un tambour
Sans se presser
Elle se préparait un thé glacé
Meublant sa solitude
En Ă©coutant un vieux blues
Ses cheveux retenus durcissent ses traits
Sa robe lui colle Ă la peau
Comme une caresse
De trop
Le jour Ă©tait lourd
Dans son vieux pick up
Il s’était arrêté
En quĂŞte
De son chemin
Chasseur de lumières
Il allait de villes en vides
Meublant sa solitude
En Ă©coutant un vieux blues
Des rides légères
Courant près de son regard
Couleur de l’horizon
Trahissent quelques excès
Sans trop savoir pourquoi
En proie Ă ses Ă©mois
Elle l’invite à partager
Son thé glacé
Il parle beaucoup
De lui et de ses voyages
Elle ne lui parle de rien
Ils rient beaucoup
Le jour Ă©tait lourd
Plus très loin dĂ©jĂ
L’orage roulait
Comme un tambour
Le ciel pris sa teinte de colère
Sans pouvoir malgré tout
Couvrir la lumière
D’un instant d’égarement
Sans qu’elle ne fit rien
Pour cela il l’enlace
Et l’entraîne
Dans une danse sans fin
Ses cheveux défaits
Libèrent sa beauté
Sa robe n’est plus
Que l’empreinte de son corps
Aux délices de l’interdit
Comme des adolescents
Ils s’abandonnent sous l’emprise
D’un… vieux blues…
Kernanet
----------------
D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain" 
