I - La Bag Noz

Regardez les marins qui partent aux ports
Emportant avec eux la précieuse Pièce d'Or
Donnée par leurs épouses , leurs mères
Pour se protéger des sortilèges de la mer.

D'autres moins chanceux à leur lobe d'oreille
La Boucle d'Or seule servira de monnaie
Pour le sinistre Passeur chaque once est pareil
Que vous soyez Bretons ou Anglais.

Dans la violente tempête , aux fracas des vagues
La Bag Noz suit les chalutiers ballotés.
Malheur à celui qui tombe à la mer démontée
Le filet du Passeur toujours les drague.

Aux pauvres noyés qui ont la monnaie d'Or
La Bag Noz les conduira aux iles bienheureuses,
Malheur à ceux qui n'ont pas leur trésor
Ils seront abandonnés dans les limbes , pauvres miséreux.

Ecoutez pauvres marins les soirs de tempêtes
Entendez vous les gémissements des abandonnés ,
Ceux que la Bag Noz toujours rejette ,
Perdus dans les abysses pour l'éternité.

Bonjour coburit, j ai suivi avec beaucoup d interet ce recit marin dont le dernier quatrain m a rappele des passages d Oceano nox de Victor Hugo .

Merci flamande de ton commentaire

Amitié

Jean-Pierre

très beau, coburit, je sens le mot breton, mais ne discerne hélas pas son sens, même si le poème en esquisse en partie le destin, quelle belle lecture,


yann

bonjour coburit,

j'aime beaucoup ce poème
qui comme une légende
dans la mort entraîne
ceux qui n'ont point d'offrande

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Geneviève