D'un ventre UniVers.
* Images lunaires, nécessiteuses de rêves inter planétaires, j'écris à vos besoins cachés de la vie,
fussent-t-ils miens aussi...
* Loin, très loin de Notre Fontaine,
Je t'ai vu à venir, éperdu d'un sous bois,
La force du sentir approchant l'au-delà ,
A pousser dans ses bras le murmure à jaillir.
Son frémir a le pur étendu de l'astral
Force de la Terre à son Ciel Bleu-nuit,
Déployé d'escalier où sur gouttes d'étoiles
Le silence ne parle qu' aux pas nus de leurs bruits.
Elle veille
Au ruisselant né de sources profondes
Accouché de fécondes perles eaux de pluies
Qu'elle berce infini sur le ventre du monde
Déversé de l'Enfant au baptême de sa vie.
L'une après l'autre, bougée d'ailes,
Le Ciel tient le bout naufragé de ses cris
Fussent-ils de gorges arrachés d'éternels
Les poussant en rivière innocence d'esprit.
Dans la face étouffée de ses souffles secondes,
On la voit filer d'ombres d'Univers à son lit,
Accueillie d'à genoux par deux mains frôlant l'onde,
Du Poète qui pleure la serrant contre lui.
Entre deux grâces mystères, le regard s'emplit,
Le miracle en magie tremble à boire l'espace
Emportant avec lui à se rompre de glaces
Tous les sommets des lacs d'avalés, Poésie.
Elle, puissance d'entrailles d'un Amour accompli,
Qui puise en fronts bénis l'inondé de cet eau,
Accrochée aux deux rives de réel au ruisseau
Qui navigue le flot de son souffle de vie.
Elle ne meure que d'instant de sa bouche sans air,
Nourriture du tremblant à se perdre Océan
Elle respire les vents retombés de la Mer
Ecumés d'une vague, au blanc, de son Naissant...
Elle vit !
Arwen/Aïna
18/08/2014
- " La force de la Poésie, réside dans le fait de réel et d'irréel accomplis.
C'est un petit doigt de " Fée" qui me l'a dit, Elle, résumée de ce Poème ! "
A/A