C'est l'heure sereine et tranquille
Où cessent bruits et fracas
De la journée et des tracas
Qui brisent le cœur fragile.

le jour ayant mit les voiles,
le soir descend calmement
En décorant le firmament
de quelques brillantes étoiles.

Dans ce calme paysage
L’ombre enveloppe les champs
où cessent les derniers chants
des oiseaux au beau ramage.

L'esprit, que la tourmente à fuit
Est loin des foules et du vacarme.
L’œil rêveur contemple le charme
De la fin du jour qui s’évanouit.

Soudain j'entends le cri perçant
D'un oiseau sombre et sinistre
Rendant l'atmosphère triste
Par son ramage agaçant.

En brisant la beauté nocturne
L'image hideuse d'un hibou
Qui comme un spectre debout
Sortant du fond de son urne

Lança son cri spécifique
Dans la compagne qui dort.
Comme un signe du mauvais sort
Appelant les jours maléfiques.

Ce cri lugubre et infâme
Sonna en moi comme un deuil.
Les ténèbres m'emplirent l’œil
Avant d'envahir mon âme

de très beaux vers qui nous font sentir la détresse de l'âme dans un moment de désillusion, c'est très bien écrit ,


yann

Bonjour amziane, belle description d une ambiance nocturne avec, soudain, le chant de ce hibou qui, il est vrai, revet pour certains une impression lugubre .