Plume d'argent Inscrit le: 11/7/2014 De: Envois: 226 |
Madame qui avait soixante ans Madame qui avait soixante ans
Madame qui avait soixante ans Vous êtes la proie des publicites, Beaucoup plus belle qu'à trente ans, Ils veulent vous sortir de la piste.
Vous êtes belle sans vos atours, Tous ses habits de bienséance, Eclatez vous, c'est votre jour; Le jour de votre délivrance.
Brisez les liens qui vous obligent, A suivre des règles dépassées, Celles qui vous donnent le vertige, Et vous empêchent de respirer.
Enlevez ces nippes de servitude, Vous obligeant à tout subir, Des mâles et de leurs certitudes, Reprenez foi en l'avenir.
Votre esclavage doit prendre fin; Eliminez vite ce bourreau, Construit en vous par le malin; Ouvrez les yeux le monde est beau.
Oui vos enfants sont merveilleux, C'est grâce à vous, à votre amour: Si vous voulez les rendre heureux, Vivez vous même, c'est votre jour.
Tous les jours avant de sortir? Vous regardez dans le miroir, Cette image qui vous fait bouillir; A vous de prendre le pouvoir!
Vous êtes belle en vérité, Pas de retouche, soyez vous même, Retrouvez votre liberté, En voyant les gens qui vous aiment.
Oui le regard de l'être aimé, A disparu au gré du temps, Votre beauté s'est atténuée , Avec l'ardeur de votre amant.
Oh vous, mes sœurs de soixante ans, Vous êtes belles depuis toujours, Grâce à lui, grâce à votre amant, Avez vécues le grand amour.
La moralité de ce conte, Comment découvrir sa beauté? Soyez vous même, n'ayez pas honte, Dans son regard vous la verrez.
Retrouvez donc votre jeunesse, La joie de vos seize ans, Votre cœur sautera d'allégresse, Vous serez belle comme à vingt ans.
Vanoui
bisous bisous bisous
|