J' ai couru sur l'herbe folle
Me piquant les deux guiboles,
Non pas par romantisme,
Non pas par exotisme,
Le plaisir d'être dans la nature
Et de respirer un peu d'air pur,
Non! pas pour cette poésie là ,
La raison était en dessous de çà !
Une frayeur bien méritée
D' un troupeau de vaches excitées
Par un petit pêcheur stupide
Qui s'est voulu intrépide;
Chargé de cannes et siège,
J' ai été pris au piège
Par une meute de vieilles cornues
Que j'avais pris au dépourvu
En leur lançant quelques pierres
Pour les éloigner de la rivière;
Elles n'ont pas apprécié le geste,
N' ont aucun humour ces pestes!
M' ont filé prestement le train
Et je ne faisais pas le malin!
Oui, j'ai couru sur l'herbe folle,
Tout comme ces saletés de bestioles,
Une course manquant d'allégresse
Mais il me fallait sauver... mes fesses !
HO...vous pouvez bien rire !!
Car celà aurait pu...être pire !!!
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Pas de plaisir sans un peu de folie!
