Plume d'argent Inscrit le: 11/7/2014 De: Envois: 226 |
Triste Jour Triste Jour
Ce triste jour ne devait pas éclore, ce triste jour, mon amour m’a quitté. Ce triste jour n’aurait pas dû venir, ni maintenant, ni demain, ni jamais. Les aiguilles de l’horloge de ma vie, sont bloquées, pour moi c’est le tocsin qui sonne. Les jours s’écoulent lentement, s’écoulent tristement, s’écoulent monotones.
Plus jamais le soleil, n’apparaît à ma fenêtre, car bouché est l’horizon. Plus jamais le soleil n’apparaît dans mon cœur, il y pleut et donne le frisson. Ce n’est pas la tempête, mais c’est bien un orage, me mangeant l’intérieur, Qui me coupe les jambes, qui me coupe les bras, qui me brise le cœur.
Comment cette chose est arrivée ? Dites moi, pourquoi cette bête infâme l’a dévorée ? Elle était si douce, si aimante, à l’écoute des autres, elle qui savait aimer. Aimant la vie, aimant la joie …..La haine, l’orgueil, pour elle, n’existaient pas. Cette bête vous dis- je, est arrivée, sournoisement, lentement, en silence, pas à pas.
Comment pouvait-on se douter, comment pourrait-on se méfier de cette bête. Comment trouve-t-elle sa proie, pourquoi celle-ci ? Pourquoi celle- là est- ce à la tête ? Elle a mangé de jeunes garçons, des vieillards, des fillettes, mais jamais rassasiée. Donnez- moi des chasseurs, et qu’ils soient bien armés. Tuons la bête il faut la sacrifier.
Un jour le soleil est apparu, dans mon ciel triste. Un léger vent a poussé les nuages ; Bien sûr ce n’était pas un grand vent, mais un léger zéphyr avec un équipage. Un vent qui serait habité ? Cela n’existe pas ! Seul un poète aurait pu trouver ça. Pourtant, ce vent avait un nom, il s’appelait amitié, ou quelque chose comme ça.
Le commandant tenait la barre, se prénommait Patrick, c’était un gars sérieux, Vrai kiné, avec bien du doigté. Chaque jour il répare, les jeunes et les vieux. Mais avant tout, ce qu’il sait faire, c’est remettre en état, de pauvres cœurs brisés. Sa gentillesse et son écoute, sont ses outils, il doit en prendre soin pour ne pas les user.
Ce vent qui avait bousculé les nuages de ma morosité, avait du personnel, à bord. Au sud se présentait Danielle, Michel penchait à l’ouest, Brigitte était au nord. Pas besoin de boussole la route était bien droite, Ils savaient où aller. Le facteur était là pour les accompagner, avec eux se trouvait, maman Cazaudarré.
Triste jour, mon amour m’a quitté, mais Je vous ai rencontrés, vous m’avez consolé Comment vous dire merci ? Mes amis avec vous, mon cœur s’est réchauffé. Il est dans les ténèbres, et mes membres sont froids de ce manque d’amour. Mais grâce à vous j’existe, et pour vous remercier, je joue les troubadours !
Yvan C. :Pleurs:
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