Les yeux fermés



Est-ce en fermant les yeux que l’on voit mieux encore !
C’est de l’obscurité, qu’en toi, la lueur jaillit,
Comme brille l’étoile perdue dans l’éclair de la nuit,
Dévoilant les couleurs inconnues de l’aurore.

Dans ce lieu, où partout la vie s’éclore,
S’efface en toi la belle éternité du fruit ;
Et loin de la lumière crue dont le rai détruit
La pluie des nuances de l’ombre te dévore

Ce n’est qu’au-dehors, dans la voie du silence,
Où le vent interdit perd de sa violence,
Que se fait entendre chacun de tes pas.

Les yeux fermés tu vois ton souffle sans parades,
Dans un monde où rien ne se livre sans appas
Où le secret se replie sur une charade.

Bonsoir Richards, une profonde reflexion sur le vrai regard qui n est pas forcement toujours celui de nos yeux physiologiques .
D ailleurs, ne dit-on pas qu il n y a pas pire aveugle que celui qui ne veut point voir ?

Est-ce en fermant les yeux que l’on voit mieux encore !
C’est de l’obscurité, qu’en toi, la lueur jaillit,
Comme brille l’étoile perdue dans l’éclair de la nuit,
Dévoilant les couleurs inconnues de l’aurore.








AMITIES sincères,

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Doïna


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Eternellement amoureuse du Temps et de l'Espace qui m'hébergent grâcieusemant dans l'Univers