3ème partie et fin
Essuie-Laisse-Pour une fois
Dédié à mon frère Athanase Vantchev de Thracy et mon grand ami Jean Dornac

Dans cette vie qui ne fait pas mieux fait pire…
Aujourd’hui le plus important ce n’est d’avoir le premier rôle mais d’être à la hauteur de ce dit rôle…
Aujourd’hui le plus important ce n’est pas d’arracher mais de savoir faire quelque chose d’utile avec ce qui fut arraché…
Aujourd’hui le plus important ce n’est pas de s’assurer le présent mais de faire quelque chose qui puisse être utile pour demain…
Enfin aujourd’hui c’est déjà demain et demain c’est bien un pas de plus vers la tombe et cette tombe abrite bien le plus important de ce qui peut, aujourd’hui paraitre important…
L’administré (le citoyen) pour peu que la confiance entre lui et l’administration (ses élus et responsables) soit bien en place (réciproque) peut se surpasser et ainsi rendre à tout ce qui est utile toute son utilité et surtout son respect, il peut rêver et faire rêver dans le noble sens du mot autant les siens que ceux qui l’entourent. Il peut honorer le présent et ainsi asseoir le futur qui ne fera pas peur à la génération future… Malheureusement tant que la démagogie (une façon comme une autre de considérer l’autre tel un ignare voir un peu plus) pour l’administrateur reste parfois une culture et souvent une science…Alors parler de la confiance c’est comme parler d’un simple mot le plus souvent vide de sens…
Que peut-on attendre de celui qui grandit dans le lit de l’irrespect et vieillit sur la chaise du mal ?

Inconscient que vois-tu
En dehors de tes lustres ?
Vieux et jeunes perdus
Au fil de tes trois lustres.

Inconscient, à quand le réveil
L’heure n’attend personne ?
La sueur est une merveille
Le devoir, noble courçon.

Inconscient, reprends-toi
L’histoire n’a qu’une plume
Dans l’année, douze mois
Avant la toux, le rhume.

Même huilé, sans rail
Son utilité est nulle
Ce train plein de paille
Un leurre pour le bidule.

Même huilée, sans clé
La serrure n’a pas de sens
L’homme au travail bâclé
Perdra toute ses chances.

Même huilé un vieux moteur
A la ferraille est condamné
Dans mes mots cette couleur
Pour laquelle je fus blâmé.

Laisse le couvercle à sa place
La blessure peut déborder
L’humain n’a qu’une race
Gommons le verbe «saborder».

Laisse l’espoir revivre
Ici bas, tout rappelle dieu
Nul ne pourra survivre
Sous le poids d’un pieu.

Laisse, regarde le soleil
Sa trajectoire est la même
On épuise bien les abeilles
Avec les «comme je t’aime».

Toi qui guette mes lignes
Nous partirons les mains vides
Je persiste et je signe
Sur mon front deux rides.

Toi qui continue de mentir
Malgré tout, malgré ton âge
Que peux-tu encore définir
Que du noir sur ta page.

Toi, fais-toi empereur ou roi
Les saints relèvent de dieu
Sur ton nom, tire une croix
Bientôt on quittera ce lieu.

Mouloudi mustapha

Bonjour mouloudi, un tres bel écrit qui appelle á l´éveil ( ou au réveil) des consciences !

bonjour
merci Flamande pour votre com.
les consciences comme vous dites, par expérience cette dite conscience disparaît quand le citoyen sort de la carcasse de la couche profonde de la société voir du simple homme à l'homme dit politique...
et comme on dit "c'est en mangeant que vienne l'appétit avec le temps ce dit homme devient tout simplement celui qui est à la base de mes écrits...
fraternellement mouloudi

j'aime beaucoup la forme de ton poème

qui appuie sur les mots
pour parler de ces maux

et par cette inconscience
on gomme toute espérance
on vit comme des fous
Alors, réveillons-nous


Citation :

bonjour mouloudi, vous êtes un talent à part, ces mots sont acerbes et immenses, vous menez un beau combat je trouve qui découragerai plus d'un, honneur à vous, à votre révolte sincère et humaine , merci du splendide poème



yann

bonjour
je viens de braver les instruction de mes deux docteurs et je me remets à écrire... je saisi cette occasion pour remercier notre sincère et fidèle soeur Adeline pour ses messages de soutien presque quotidiennement et je n'oublierai jamais ceux de mon frère Athanase ... Les deux ont su m'éviter la déprime ... sans l'aide de dieu et eux sans aucun doute je serai pas là à vous répondre...
le remède qu'ils m'ont prodigué était l'oubli contrôle auquel je m'accroche...
merci isabelle24 et Yann pour votre sincère lecture guidée par la conscience et la foi, le respect et la sagesse et surtout par le devoir de l'écoute...

effectivement cher yann... les mots je ne les choisi pas, ils viennent tout seuls et je ne fais que les accoler ... comme vous savez l'inspiration n'a pas besoin de recherche mais elle exige le sérieux et le courage, elle impose d'appeler un chat un chat et un rat un rat... de décrire le noir quand c'est noir et quand il arrive décrire aussi le blanc quand il est naturel voir sans pinceau...
de nos jours il ne suffit plus de dire je t'aime il faut donner suite à ce noble mot... encore faut-il qu'ils aient le courage de laisser à ce mot sa noble définition et expression...
mes vers s'adressent à tous ceux qui usent la couche profonde de la société soit par l'indifférence soit par la guerre...
certains ont l'habitude de croiser leurs mains sur leur coeur
pour semble-t-il déclarer leur amour... ce qui est faux et n'a pas de sens...
encore une fois merci
fraternellement mouloudi

j'ai vraiment apprécié ton superbe poème mon frère !!

bravo et merci

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https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html

Un poème de grande richesse...des métaphores qui vous tiennent par les yeux....
Tout est écrit en finesse et subtilité...Quelle plume ...!!!...
J'ai adoré la dernière strophe...tous égaux devant Dieu....

***Dan***.....

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

bonjour
merci eolienne et daniel pour votre passage ...
oui nous sommes tous égaux devant dieu et espérons que les humains se retrouverons un jours autour de la table du droit et du devoir, de l'équité et de la transparence. Espérons que ceux qui tiennent les rennes soient à la hauteur de la confiance que les peuples on placé en eux... A tous ces hommes (révolutionnaires et autres) je dirais tout simplement ne dites pas ce que vous avez fait car nous vous jugeons sur ce que vous faites...
fraternellement mouloudi