Je me souviens célibataire
De ma main si douce hésitante
Je soulageais en solitaire
Mon affliction déconcertante,
Dans cette chambre miroitante
Mes jeunes plaisirs salutaires,
J’offrais à mon âme flottante
Des évasions supplémentaires,
Le silence étant locataire
Parmi ces envies existantes
Il s’aventurait libertaire
A mes fenêtres consultantes,
De ma main si douce hésitante
Tournant les pages de Voltaire,
Je jouissais, lecture importante
De mon auteur prioritaire…..
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***