Là bas où le sort est jeté
Où de jour comme de nuit
Le vent racle le sol dénudé
Et la chaleur tari les puits
Les bêtes périssent altérés
Et que les hommes fuient
Dans un bourg sans rues
Auprès d’un arbre érodé
Sous les chauds rayons drus
D’un soleil brûlant de l’été
J’ai vu un famélique enfant
Au visage terne et tout nu
Abasourdi, l’esprit errant
Ses cheveux sales, crépus
Un bout de lambeau lacéré
Couvrait à peine sa nudité
Dans un corps tremblant
D’odeurs morbides suinté
Ses yeux cernés et saillants
Son bas ventre boursouflé
Les osseux doigts pendants
Ses frêles côtes décharnées
Le cou en anneaux flottants
Grêles pommettes évidées
Signes de tristesse d’usure
Les lèvres arides et gercées
En étendues commissures
Rabattues sur son menton
Sa peau sèche aux os collée
Sa voix enrouillée sans son
Tout son proéminent front
En de profonds plis ridés
Les pieds nus et échancrés
Si péniblement mouvant
Son ténébreux regard lent
Sans dire mot m’interpellait
Et semblait me dire tant
Dans une plainte étouffée
Que son petit esprit ressent
Si j’étais le diable humain
Ou l’archange de la mort
L’aumônier ou le sacré saint !
Venu le délivrer de son sort
Mais hélas, hélas, hélas !!!

Bonsoir Bari, un poeme fort bien compose relatant une triste fatalite.

Un écrit difficile à lire tant la souffrance est grande et ce n'est pas le seul cas dans certains pays il en pullule de ces perits êtres qui n'auraient pas du voir le jour pour vivre un tel sort. Quelquefois je me demande où est la justisce divine dans tout ça ??? Toute enfance devrait être belle et insouciante . Il faut dire que l'homme a contribué largement à faire de l'Éden un enfer pour ses frères.

Amitiés,
Symphonie

très émouvant que ce partage

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Carpe Diem

Quand l'enfant ne joue plus dans l'enfance, les hommes devraient réagir sans attendre.....Emouvant....
***Dan***........

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

il est difficile de déposer des mots sur cette réalité
un poème a placardé partout si seulement il pouvait remuer les consciences
tristesse

Bonjour mon poète, mon cher ami Obarry

**Émue et très touchée jusqu'à la moelle de mes os fragiles**

On ne peut rester impassible devant tant de misère, surtout lorsqu'il s'agit à l'innocence des enfants .. et il fallait une plume comme la tienne pour déposer d'une main d'artiste une aussi sombre et triste vérité.

Puisse Dieu venir en aide à tous ces enfants qui souffrent et qu'ils endurent chaque jour ............. et souhaitons que plus jamais les enfants soient la proie des rapaces avides de pouvoir et de sang ...

N'oublions pas qu'ils sont l'avenir.. Alors protégeons les*

Je te souhaite un bon début de semaine poète de mon coeur et surtout prends bien soin de toi*

Bises tendresses*



**La seule arme que je tolère ..... C'est la plume **

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