L’œil du cyclone
On fond de ma p’tite tête,
Je croyais naïvement,
Que la joie simple et bête,
Etait c’que cherchent les gens.
Mais j’étais bien loin,
De m’imaginer,
Que pour quelque voisin,
Le bonheur est damné.
Toujours besoin de raconter,
Toujours besoin d’insulter,
Sans même se rendre compte,
Qu’ils alimentent la honte.
La jouissance d’avoir,
L’impression de tenir,
Le monde et de pouvoir,
Sans limite s’en servir.
Etre au centre du cyclone,
Décider le sens du vent,
Avec des hurlements,
A nous rendre tous aphone.
Sans raison ni vraie réflexion,
Sans la moindre action cérébrale,
Vous ne jurez que par le scandale,
Pour abreuver votre fiction.
Mais qu’en un beau jour,
Vous ouvrez les yeux,
Le désastre tout autour,
Vous chante des adieux.
Adieux,
D’avoir trop souffert,
De votre main de fer,
Un jour l’oiseau s’envole,
Et chante ces paroles :
« Tu m’as que trop emprisonné,
Gâché une partie de ma vie,
Tu récoltes aujourd’hui,
Tout c’que tu as semé. »
« Tu m’as que trop emprisonné,
Gâché une partie de ma vie,
Tu récoltes aujourd’hui,
Tout c’que tu as semé. »
L.P
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