Dans mon paisible petit verger en fleurs de fin d’été,
Embelli de géranium et de roses aux joues pourpre enflammé
Ses allées en gazon humide et verdoyant tondu à la main
D’où s’échappe en l’air une senteur d’herbe fraîche couvrant tout le jardin
Bercé par le sourd bourdonnement des abeilles venues butiner
Étendu à l’ombre sous la haie dressée de ramures de rosiers
Je méditais en fredonnant une si vieille chanson
Que de mon époque se chantait dans toutes les maisons

Une matinée où la chaleur enveloppait le calme
Brisé par moment d’un cri de merle vantant ses charmes
Dans ses divagations amoureuses en proie
Là bas au loin dans les profondeurs des bois
Dissimulant l’affreuse noirceur de son pelage
Dans l’ombreux épais feuillage
Aussi, une colombe roucoulait du haut du bouleau
Pour adoucir le cœur de son aimé tout gris et si beau

Les yeux mi-clos je ressentais une profonde satisfaction envahir mon cœur
Sous la voûte bleue du ciel, ceinturée de l’horizon en lumineuse lueur
Lorsqu’une pensée vagabonde a effleuré mon innocente âme
Troublant mes instants au plus profond de leur calme
En une lueur subite et éblouissante d’un miroir morne
Qui a surgit en vif éclair venu d’un lointain lieu sans bornes
Aussitôt une pénétrante tristesse a sillonné tout mon passé
Extirpant du gouffre de mes années tourments et regrets

Dans un brasier de feu de forêt qui s’est réveillé en moi soudain
Attisé par le vent des souvenirs d’un passé très lointain
Des flammes se sont déployées dans mes veines en ondes brûlantes
Pétrissant mes entrailles et meurtrissant mon âme souffrante
Des images du temps des beaux jours pleins de liesses
Souvenirs des printemps de ma tendre jeunesse
Et d’un grand amour avorté que je n’ai jamais pu oublier
Qu’aujourd’hui après tant d’années est revenu dans ma pensée

Les plus précieux moments que j’avais révérés durant ma vie
Si riches à mon cœur, s’étaient éteints tel un songe subitement
Dans le silence absolu sans gémir et sans jeter cris
Ne me léguant que de sacrés souvenirs en fantômes errants
L’âpre séparation qui a désassemblé nos frêles cœurs innocents
A tari la source de mes espoirs l’asséchant tel un ruisseau à l’été
Faisant souffrir mon âme assoiffée dans des feux dévorants
Rendue à l’état débile et à la fragilité d’argile mon cœur lésé

Ô mon cœur d’amour blessé, les jours sont si brefs dans la vie
Accoure vers une nouvelle âme sœur, chante l’amour jour et nuit
Car sans amour la vie n’est qu’une farouche île désertique inouïe
Où s’échouent les délaissés au cœur atteint de funestes ennuis

Bonjour Bari, c est tres beau ! Les etats d ame du coeur accompagnes de la presence des arbres, des oiseaux des abeilles ....
Une superbe lecture !

Bonsoir Flamande

Merci pour la lecture et le com

Amicalement


Obarry

Un amour perdu qui ressuscite sous cette plume....
***Dan***..........

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***