Dans un écrin au cuir vieillot et craquelé,
Abimé par le poids des ans qui tout emporte,
Une montre dormait, usée, elle était morte,
D’avoir bercé son cœur de métal martelé.
Au velours cramoisi du boîtier éraflé,
Loin des goussets profonds que la main réconforte,
Elle ne trottait plus, le temps qui tout apporte,
Avait cessé de battre au pas articulé.
Immobile au cadran une aiguille après quatre
Et l’autre sur midi semblait vouloir glisser
Encore et la trotteuse… à l’instant s’abaisser.
C’est ainsi que tout passe et que l’heure folâtre,
Ecoute la minute, ainsi que nous faisons
Et l’or du temps s’égrène au rythme des saisons !
05.07.14
« La poésie c'est la langue complète, la langue par excellence qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille ! » Alphonse De Lamartine .