Félicité
La saison du soleil où toute vie se réfère
Vient de poindre il y a peu comme repère
OĂą je me plais Ă me mirer me complaindre
Je réalise cependant que je ne puis me plaindre
En effet, outre cet astre qui peut réchauffer ma peau
Un autre feu bien plus fort en moi loin d’un fléau
Avive à chaque instant l’ensemble de mon être
Un séisme doux et ravageur que rien ne laisse paraître.
Au bout du long chemin brille une lumière
Par un jour de janvier, un doux soleil d’hiver
De son souffle tel un voyageur ailé
Son rayon traversa mon âme chagrinée
Il ravit, je parviens à m’y réchauffer
J’ai prié la terre, enfin le ciel flamboie
Le printemps de mon cœur s’ouvre à toi
Délivrant mon jardin aux mystères seulets.
Larder par les effluves étranges que je ne puisse décrire
Cependant ayant la certitude de ne point en souffrir
Dans ma chair au contraire n’amenant que quiétude
De cette douceur qui m’était inconnue nommée béatitude
Partagée en suis-je convaincue par mon autre parallèle
L’attendant depuis si longtemps me voici sous son aile
Soulagée, renforcée ne sachant de quelle belle manière
Apaisée depuis lors je me sens enfin toute entière.
Mon cœur s’émerveille, mon âme s’émeut
Tu es mon souffle quotidien, mon plus cher vœu
Je savoure tous nos petits bouts de bonheurs
Nos moments sont d’une délicate ferveur
L’ extase se situe en dehors du temps
Mais qui, par son essence, est illimitée
CĂ©leste en harmonie, deux vies pour un instant
Je suis ton aile, tu es mon île, pour l’éternité.
Nadine et Jean-Pierre
23 juin
2014@Copy
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