Entendez vous le lourd silence
couler sur les murs assassins ,
le couloir de la mort agence
leur terrible agonie sans fin,
Les cris du petit cordonnier
s'évaporent dans l'ignorance,
un braquage qu'il ne peut nier
que dans le drap de sa souffrance,
Les pleurs du vendeur de poissons
ruissellent le long des barreaux,
son espoir n'est que paillasson
que piétinera son bourreau,
Entendez vous le lourd silence
le rêve de leur Amérique,
ils accostent par innocence
au quai de la chaise électrique,
Ils garderont dans leurs grands yeux,
un exil fait de confettis
et le courant pour seul ciel bleu,
amis Sacco et Vanzetti......
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***