Sur le poème '' OCTROYEZ MOI LE TEMPS ''...
Vous avez tout le temps pour écrire la lettre,
Faites nous part du mystère de votre plume,
Du secret qu'elle cache derrière ses lettres ,
Qui composent les vers d'où tant de coeurs s'allument.
Ne soyez pessimiste en pensant au trépas,
Soyez optimiste d'être là pour écrire,
C'est un temps pour la vie qui vous suit bien au pas,
Profitez des instants pour autant nous décrire ...
Tout ce qui vous passe par la tête et nous dire,
Loin du vent qui vous éloigne de cet espace,
Vous n'êtes pas du genre à crier ou médire,
C'est là que votre plume retrouve sa place !
Ne fermez de porte laissez-la bien ouverte,
Pour vous voir présent tout au loin de cette crainte,
Laissez-nous la chance de votre découverte,
Pour vous lire des lettres sans aucune complainte...
Ne pensez au passé quelque soit son image,
Chaque être en ce monde n'a été bien parfaite,
Peu de gens dans la vie ne manquaient d'être sages,
Quand plusieurs d'entre autres n'étaient qu'imparfaites.
Estimez-vous bien heureux d'avoir une plume,
D'où l'encre qu'elle rejette laisse une trace,
Qui n'est pas sans valeur mais parfum et enfume,
Tout espace d'une belle arôme et qui n'agace.
Ayez bien tout le temps et ayez de la foi,
Quand la mort fait appel elle ne fait de rappel,
Elle défonce la porte en venant des fois,
Pour les gens que le sort quelques fois interpelle !...
Ahmed, le 31.08.2014.
Un si beau partage m'ayant invité à une bonne lecture où le mot et le verbe m'imposèrent un arrêt pour écrire ce poème et j'espère qu'il viendrait bien aux bonnes attentes du poète qui m'a bien inspiré et que nje remercie bien fort. Merci.
Sincères amitiés, Ahmed.
Citation :
Daniel a écrit :
Octroyez moi le temps
de rédiger la lettre
si bien avant peut-être
que je meurs à l'instant,
quelques vers en chemin
dans un bleu océan,
posés sur parchemin
bien avant le néant,
Car je l'attends ce vent
pour atteindre les cieux,
je l'espère souvent
pour éteindre mes yeux,
demeurez sans la crainte
je fermerai la porte
sans gémir sans complainte
comme une feuille morte,
Octroyez moi les heures
pour fermer mon passé,
puis gommer mes erreurs
le temps de trépasser,
quelques rimes sans fleurs
à l'encre de ma plume
posées dans la douleur
sans un titre posthume,
Car je l'attends ce vent
pour vivre en quintessence
je l'espère souvent
dans l'ombre du silence,
pensez que sans la foi
je côtoierai les anges,
avec les bras en croix
et la mort en échange......
----------------
A propos de moi
L'amour que je loue aux mots et au verbe me tente énormément. C'est la raison qui fait que je me trouve ici . Je navigue donc au gré de la circonstance à travers tous les domaines du savoir, une fois pour lire ce qui me semble beau...