L'herbe se couche pour mourir
dégrafant sa robe d'un geste,
le vent la berce d'un soupir
vers un monde bien trop funeste,
Le chêne ne tend plus ses branches
l'inertie revêt son écorce,
fini son habit du dimanche
le vert a perdu de ses forces,
La terre vibre sans semences
sa fraîcheur se love ridée,
fertilité sombre en silence
dans tout son corps évidé,
Le ruisseau ne fait plus son lit
en caressant les blancs cailloux,
sécheresse habille sa vie
quand la truite a le regard flou,
L'usine crache son venin
au ciel dans son costume gris,
on peut entendre le mot ''fin''
quand meurt le chant de la perdrix............
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***