Son cœur sombre, ses yeux se noient,
Il perd la foi, tout est pénombre,
Le faix l’encombre et maintes fois
Les bras en croix, il fuit son ombre,
Sous chapiteau, il entre blême,
Pantalon crème et vieux chapeau,
Jette un gâteau, une centième,
Faisant bientôt rire un badaud,
Son violon pleure en lourd silence
L’artiste lance un jet de fleurs,
Dans son malheur son jeu s’élance
Avec aisance aux spectateurs,
Le clown mimant la joie de vivre,
Car il délivre aux mille enfants
Son plus beau chant qui les enivre
Cadeau qu’il livre en trépassant…..
----------------
*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***