Il rêvait d’une autre existence
Tout en haut de son escabeau,
Sa petite éponge, son vieux seau,
Son chagrin pour seule sentence,
Léchant du regard l’opulence
Quand on est laveur de carreaux,
Et l’indigence pour bourreau
Ruisselante sous le silence,
Sur les vitres sa main s’élance
Lavant la fiente des moineaux,
Les traces de doigts pour cadeau
Lave et relave en permanence,
Il rêvait d’une autre existence
Retourner son vieil escabeau
Pour voir un horizon plus beau
Lavé par un bleu d’excellence……
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***