Inceste



Il régule l’humeur à la hauteur du livre
Le chant défendu de l’inceste tel un leurre
Sur le visage du frère et de la sœur, en pleur
Aucune page, noire ou blanche, ne les délivre

L’agitation intérieure est leur musique
Elle enchante leurs beaux regards et abolie
Les règles infernales et diaboliques
Qui brisent leurs désirs qui versent dans l’oubli.


La sœur s’est évanouie sous un autre charme
Et le frère s’enferme entre des murs calmes
En tentant de détruire l’enfance passée

Il ne veut pas même entrouvrir la porte
Close entre le futur vide et la pensée
Qu’elle se meurt en son souvenir, qu’elle est morte.

Bonjour Richards, triste constat que votre plume a fort bien su exprimer .

Quand sonne à votre porte ce mal , votre vie chavire.

Laissant la douleur prendre le pas sur la vie

La folie gagne souvent sur la raison d'un enfant

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Très dur et sans concession ce texte, mais quelle vérité à dire absolument.....

bravo sans restriction. à lire et à relire.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Délicat et émouvant texte, sur un sujet des plus tristes qui soient...

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier