A mi chemin entre la fête de mères et la fêtes de pères, un hommage à mes parents.
J’aurais tant à vous dire
J’aurais tant à vous dire,
Mais ne trouvant les mots,
Je préfère vous écrire
Les bonheurs sans les maux.
Dans nos regards d’enfants,
Tout était défiance
Comme la biche au faon,
Vous nous donniez confiance.
Bien longue fut la route
Pour savoir nous trouver,
Quand, sans l’ombre d’un doute,
Le temps nous éprouvait.
Il en fallut du temps
Pour nous apprivoiser
Pas à pas, hésitants,
Pour nos vies encroiser.
Parfois l’on vous observe,
Devinant vos secrets,
Souvent sur la réserve,
Vous êtes si discrets.
Vos gestes sont plus lents,
Vos phrases moins certaines,
Vous rêvez, nonchalants
A ces contrées lointaines,
A ces terres qui vous ont
Vu naitre et nous voir naitre,
Et leurs belles saisons,
Que j’ai aimé connaitre.
Les années ont passé,
Emue, je m’en étonne,
Mais elles n’ont pas froissé
Vos doux sourires d’automne.
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Amitiés,
Maria
On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier