Plume d'or Inscrit le: 13/5/2014 De: Envois: 556 |
Notre  « Bien-aimée & Meilleure amie » Il arrive parfois que l'on se comporte avec sa meilleure amie comme avec l'amour de sa vie
Elle nous apporte et nous importe beaucoup, on l'apprécie, l'adopte et l'on en devient même jaloux.
Mais tout cela sans l'étouffer ni la presser, ni la vexer sans pour autant lui sauter à son cou
On s'apprécie mutuellement, une relation amicale sans dépasser les limites chacun étant pour l'autre son garde fou.
Ensemble les fous rires en deviennent à en mourir, on s'amuse comme étant enfant si ce n'est plus
On ne voit plus passer le temps, comme des fous on se permet tout, plus à l'aise car elle est  ni moins ni plus
notre meilleure amie et pas notre chère et tendre, même si de l'extérieur l'on ressemble à un couple à s'y m'éprendre.
Ainsi on peut discuter de tout, la censure n'est pas vraiment appliqué, chacun racontant sa vie dans toutes ses péripéties
On y porte beaucoup plus d’intérêt, notre préoccupation est plus grande,
à l'écoute notre oreille pour notre amie est plus facile à tendre
Et le plus frappant, avec un enthousiasme presque insultant
on peut parler de tout et de rien, de toutes ces choses du monde et cela sans fin.
Car beaucoup il y a à partager, l'expérience de chacun
et la ressemblance des destins font que l'on se comprend si bien.
On fait avec une formidable allégresse les commérages des amis de chacun,
on en arrive même à critiquer et à se plaindre de nos amours respectifs, le mien comme le sien.
Ainsi l'amitié présente ce très gros avantage de pouvoir exprimer tous nos ressentis
concernant notre vie ainsi que nos pensées libres des non-dits
Alors qu'il n'est pas possible de se comporter toujours comme un ami
avec la personne aimée, celle que l'on nomme notre dulcinée.
Tout d'abord on ne peut émettre de manière directe et très nette
nos critiques envers la bien-aimée comme il est possible en amitié.
On ne peut pas non plus parler comme on le fait avec notre meilleure amie
de manière si à l'aise et si tranquille, avec notre dulcinée
Il faut donc éviter les eaux dangereuses et trop profondes
si l'on ne veut pas couler, revers de la médaille que l'on devra payer.
Car l'honneur de l'être cher peut-être plus facilement brisé,
et c'est humain on est plus sensible et plus susceptible lorsque l'on est amoureux et marié
Même un détail le plus insignifiant peut se terminer par la phrase
"comment peut-il me faire ça à moi!" et cela très facilement.
Alors que notre meilleure amie peut pardonner nos erreurs même les plus graves
car les limites de son pardon sont plus grandes
Il arrive que l'on ne soit plus tout le temps à l'écoute de notre chère et tendre,
car on a écouté avant elle d'autres personnes toute la journée et l'on est fatigué.
Et pourtant notre bien aimée ne semble pas le comprendre
ou inversement si l'on a des choses à dires elle ne veut rien entendre.
D'un seul coup un silence plombe l'ambiance, se disant "qui va tirer le premier?"
on rentre dans une attente tendue et crispée.
Il y a aussi le fait que l'on ne peut pas avec notre bien aimée,
s’égosiller, rigoler et s'amuser jusqu'au soleil levant.
Dans ces soirées noir de monde où l'on commence à se dire que vont-ils penser ?
Le stress et la tension montent d'un cran.
A force de penser à "nous" c'est le "moi" qui dégringole vers une chute effroyable, inévitable et sans précédent.
Avec l'être aimé c'est un autre cocon "familiale" qui se crée
et c'est dans ce dernier que notre vie se fait, je n'ai point d'objection ici
cette vie aussi est belle mais c'est comme si
les relations se compartimentaient en différentes catégories :
On partage certaines choses avec notre femme ou notre mari, et l'on partage bien d'autres choses lorsqu'on est ami.
Le meilleur et le plus beau mais le plus dure aussi ne serait-il pas de "marier" ces deux catégories?
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Notre « bien aimée-meilleure amie ».
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Une personne qui pourrait être à la fois notre amie et notre aimée et pouvoir partager à la fois l'Amour et l'Amitié.
Pouvoir ensemble produire, créer, rire, pleurer, discuter, se disputer
et se réconcilier me parait être la relation la plus enviée.
Soit, je ne parle pas ici d'une chose facile,
pouvoir comme un ami le moment venu rester en retrait, pouvoir s’effacer
et savoir se comporter comme le bien-aimé au moment approprié,
savoir jouer ces deux rôle sans les confondre,
j'en conviens ce n'est pas donné à tout le monde.
Mais cela ne signifie pas non plus qu'il n'en existe pas,
d'ailleurs ceux qui y arrive atteigne le bonheur et la joie.
Tristan Le Patient
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