Naît, Nue, Par...
Au berceau de l'enfant et de Dame Nature
Se dessine de Prose un visage dormant,
Au sommeil douillet d'oreiller caressant
Où de plumes volant, Poésie se repose.
Je ne vois que le rose de ses lèvres mimiques
Dessiner la réplique d'une rime pensant
Dans le souffle vivant où de rêves magiques
Elle sourit féerique à quatre ailes parents.
Elle s'étire, lascive sur son lit de draps blancs
Et de bouche baillant en espiègles regards,
Attire le hasard à ses doigts ruisselants
Ou seuls mots de diamant se penchent pour la voir.
Avancer pieds dans l'eau, couchée d'un nénuphar,
Elle éclate sanglots d'une fable contée,
Une larme perlée au nez de son cafard,
En appelle au soir promettant de l'Aimer.
Elle aura le regard d'un chemin, effrayée,
Cherchant à soulever Ce pull blanc de laine,
Et de joue à glisser au ventre d'un Poème
Rassurée de "je t'Aime", frôlera, de sa peau, le papier.
Il n'y aura au thème que l'Amour du partage,
Il faut bien, d'un nuage un soleil qui naît,
Dans les bras, enlacer d'un duo, être sage,
Ne peut-être qu'erreur au besoin d'exister.
Arwen/Aïna
31/05/2014