Je m’enivre de tes écrits, Poésie
Surtout lorsque mon ciel devient gris
Je savoure chaque goutte
De mots, de poètes qui croisent ma route.
Chaque jour, je bois jusqu’à la lie
Cette eau de vous, cette eau de vie.
Vos mots me saoulent, mes maux s’enfuient
C’est une houle qui m’envahit.
Je m’empreigne du parfum de vos vers
Mon cœur s’évanoui dans vos éthers.
La lune me sourit dans l’ombre du ciel
Je me laisse porter dans l’existentiel.
Tout comme une flamme troublante
Cogne dans ma tête une musique obsédante
Et mon âme sort doucement de mon corps
Pour danser avec vos lettres d’or.
J’entrevois des images d’autrefois
Un sanglot, un murmure, une voix,
Des notes échappées au passé
Celles qui sont, sur du papier, couchées.
La lecture se fait parfois mélancolique
Sur des lignes quelque peu nostalgiques.
Mais c’est une douce caresse
Qui glisse en moi avec tendresse.
C’est en cela que je puise ma force
Que mes soucis fondent sous mon écorce
Grâce à toi, je ris, je cours, je vis,
Prête-moi ta plume, Poésie…
M.P. 29/06/2009
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.