JE T’AIME ! Sincèrement, éperdument, passionnément, exclusivement et tout simplement aussi …
Cette lettre pourrait s’arrêter là mais parler avec toi me manque autant que je peux me languir de ta présence. Alors, j’ai envie très souvent de t’écrire (en fait, j’aimerais pouvoir figer sur le papier, au fur et à mesure, chaque pensée qui m’entraîne vers toi) – et tu sais qu’il est très fréquent que mon esprit et mon cœur te rejoignent dans notre jardin secret.
Tu vois, j’écoute M. FARMER en ce moment « j’ai rêvé qu’on pouvait s’aimer … » et ce que je voudrais le plus en cet instant précis, ce serait d’être dans tes bras, serrée tendrement contre toi, dansant langoureusement sur le rythme de cette chanson et souhaitant qu’elle ne finisse jamais, juste toi et moi, pour profiter d’un peu d’intimité, de la joie toute simple d’être avec toi, de pouvoir sentir monter le plaisir d’être embrassée, caressée, de se laisser chavirer vers le désir de m’offrir à toi, corps et âme, comme si nos chaînes étaient rompues, accepter de te suivre au bout du monde et ne partager l’air qui nous fait vivre qu’avec toi, oublier tout le reste …
C’est beau, c’est fort ce que je ressens pour toi ; cette recherche permanente de séduction que je découvre en moi pour attirer tes regards, cette sensualité qui émane de moi pour te « provoquer » encore un peu et te sentir proche de moi, sont une bouffée de joie de vivre, pas du tout superficielles car j’ai vraiment envie de te plaire, de capter ton attention, de retenir cette complicité entre nous.
J’aimerais tant être capable de ne jamais oublier tous les mots que l’on se chuchote, toutes les caresses que l’on se vole, tous les baisers que l’on se donne, tous les signes que l’on échange !
Je prends tout, sans limite quand cela vient de toi et je suis déjà avide de ce que je vais pouvoir espérer de toi, quand ce que je vis sur le moment n’est même pas encore terminé … Qui a parlé de boulimie ?
J’aime penser à toi, j’aime être « envahie » de toi, j’aime que tu me manques, j’aime vivre ce que je partage avec toi, j’aime espérer te voir mais ce que j’aime aussi, c’est quand tu me dis que je compte pour toi, que je suis la fontaine que tu ne voulais pas boire et ce que j’aimerais le plus, c’est que tu ne sois jamais désaltéré et que ma fontaine ne se tarisse jamais !
Ce qui me plaît dans notre relation « en pointillé, c’est justement ces trêves obligatoires entre nos rendez-vous, l’approche « au fur et à mesure » de nos corps qui se découvrent mutuellement, qui se cherchent ; les caresses de tes mains qui se sont enhardies sur ma peau sont encore brûlantes et ont fait frémir mon corps, déjà impatient mais devant attendre d’autres câlins , et mon cœur bat car il veut encore entendre des mots tendres.
Je vais conclure comme j’ai commencé : JE T’AIME.
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LAPLUME
"Je ne suis pas que de passage, je suis une empreinte..."