Le doux se ment...
Je suis partie, par les près verts,
Aux confins du solitaire
Sautillant en chemins d'abandons...
Ô, enfant, de toi, mon père
Que ne m'as-tu, d'un sang, donné
Plus que le confiant qui désespère !
Il me faudrait plus, à t'écouter
Que mémoire outre-tombe,
Quand de racines non lacées
Je n'avançais que de leurs ombres.
Le ciel s'est alourdi en mots rivières,
Mais rien ne pleure au champ du fier
Gorgé de ses propres chemins de pluies...
On me disait enfant sourire,
Les cordes douces d'une Lyre
De celles que seul un Poème entend...
Mais c'est pourtant de vents puissants
Que s'assurait le châtiment
En batailles livrées de l 'empire...
Que dois-je taire encore de plus...
Que me faut-il donner de vain
A tous ces vols arrachés ?
Me dissoudre, sans doute,
D'une autre identité
Quand d'un nom épelé
L'Alphabet se libère ?
Et que le songe mêle
A tout ce qu'il prit hier
Le tant à satisfaire
Au rien qu'il accordait ?
Rien ne s'agrandit autant qu'une Image
Quand le rêve se prie décroché du réel,
Au mur qui le retient d'un tableau qu'il partage
Y fixant à jamais les couleurs du dessein.
Il ne gronde en moi pas même un bruit d'orage,
C'est pourquoi du caché où la foudre m'atteint
Je ne puis que brûlée, tomber aux fins sillages
En puissances d'éclairs s'y frayant un chemin.
Résonne dans ma tête
Ce que j'entends de lettres
Et me voici Enfant,
En arrière jours, ramenée,
Sur la chaise paillée
Où de bouche muette
Et jambes repliées
J'observais le réel
Jouer ….....
L'intime s'amusait
Des cendres dispersées...
Non ! Pas sur l'aveugle,
Mais du contraire, ramassé
Au grand Tas de la lucidité.
Serait-ce d'elle, de sa graine germant,
Qu'il me fallut pousser et fleurir d'hier
Sur le frêle d'un Vers d'une tige berçant
Le cœur de l'enfant d'un pétale offert ?
Tout se disperse au Ciel couchant,
Dans ce que cache d'un tout charmant
En Poésie, une Rime...
Arwen/Aïna
2/05/2014
** Poème posté de chez une amie.
Problème informatique non résolu justifiant mon absence auquel se sont joints des problèmes de santé. Je pense à vous tous et toutes sans jamais vous oublier.
Ma tendresse, mon amitié sincère.
A bientôt.
Arwen/Aïna.