Deux canards au col vert s’aimaient très tendrement.
Chacun pouvait le voir et chacun admirait
Le plumage de l’un, le coin-coin des amants
Et nul n’aurait pensé les chasser du marais.

Deux dauphins se frottaient et les observateurs
Sur le bord du bassin, découvraient leurs ébats
Tout autant ébahis qu’un peu admirateurs
Que deux males transis oublient leur célibat.

…


Et tout autour de nous, dans le règne animal
Se forment des couples, bien souvent pour la vie,
Et nous les regardons sans n’y voir aucun mal
Puisque par essence, le maître c’est l’envie.

Mais quand il est question, de nous autres humains,
Nous faisons peu de cas des amours innocents
Et préférons le fer au velours d’une main
Pour verser dans l’idiot, la douleur et le sang.

Il est temps de prôner un peu de tolérance,
Il est temps d’accepter toutes les différences
Et après tous ces temps de pénombre et d’errance
Ecrire tous ensemble un chant à l’espérance.

Ecrit avec finesse et grâce....l'amour pour tout le monde avec un océan de tolérance...
Amicalement...Dan...

Les petits points au milieu sont pour que chacun puisse rajouter un quatrain.

Des Bonobos...

La tolérance dans l'amour exprimée avec clairvoyance.
HONORE

Merci.
Je viens de voir sur Oasis qu'il existait une fête des paires le 2 juin.
J'aurais du mettre ce poème à ce moment là pour illustrer cette fête.

ton poème est une belle illustration de la tolérance qu'il nous faudrait tous adopter

il n y a rien de plus agréable et charmant que les différences

la vie serait bien monotone autrement

et puis ne dit-on pas "Tous les goûts sont dans la nature"

mes amitiés

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"Et préférons le fer au velours d’une main
Pour verser dans l’idiot, la douleur et le sang."

Et malheureusement dans tous les domaines