TheKid a écrit :


Un enfant pleure, il est tout seul, sa mère est morte.
Ses pleurs ne sont vraiment des pleurs mais des nauffrages,
Qui l’entend s’en effraie, de tels cris à cet âge
Ne sont qu’effondrements, et qu’en deuil il supporte.

Dépouillé d’une mère il grandit tristement,
Il puisait de l’amour dans tout ce qu’il mangeait,
Se faisant des réserves sans fin il changeait,
Grossissait, il mettait dans son corps sa maman.

“Maman”, ce simple mot dont il fut l’interdit,
Ce mot qui à lui seul construit chacun de nous,
Ce mot qui fait la fille Femme et l’Homme doux,
Du mot si près de Dieu jamais il ne le dit.

Sa grand mère, une dame à la bonté immense,
L’éleva, le chérit plus qu’encor ses enfants,
Mais il ne changeait plus, il pensait comme avant
Ne manger que maman…que rien ne compense.



M.H.
12/04/2014.