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     Feuilleton Renaissance (humour coquinographique)
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Expéditeur Conversation
OLUCINEP
Envoyé le :  9/5/2014 16:55
Plume d'or
Inscrit le: 1/4/2010
De: France Centre
Envois: 1007
Feuilleton Renaissance (humour coquinographique)
Feuilleton Renaissance

********************************************************
Préambule:

Ne vous méprenez pas il fallut du travail
pour allier le rire Ă  des outrecuidances
les coquinographies ne sont pas des vacances
et je repris vingt fois chaque menu détail.

Si cela vous choquait vous m'en verriez marri
Ce n'était point le but de quelques galéjades
Ce sont de la nature les communes boutades
Dont l'emballage est tel que de tout l'on se rit.
*********************************************************

Feuilleton Renaissance

1
Le marquis Du Plessis de Latour du Campdor
En chemise de nuit le bougeoir Ă  la main
Traversait nuitamment le salon bleu et or
Allant Ă  la marquise offrir un doux matin.

Madame je vous prie Ă©coutez la nature
Le soleil n’est pas seul à avoir son aurore
Seriez-vous favorable Ă  la douce aventure
Il me siérait de plaire à votre tendre flore

Monsieur il est bien tĂ´t et je sors du sommeil
Avez-vous l’argument justifiant la chose
Je voudrais éviter qu’un banal appareil
Vienne sans grand effet importuner ma rose

Madame je vous rassure il vous sera plaisant
De connaitre l’outil qui frappe à votre porte
Je serai doux et lent et en vous préparant
Vous aurez mes baisers en exquise cohorte.

À suivre…

2
Marquise Du Plessis de Latour du Campdor
Avait ouvert la porte au marquis en Ă©tat
De montrer sa vigueur survenant à l’aurore
Lors d’un bref entretien précis et délicat.

Ayant été portée au sommet une fois
Elle dit cher marquis insistez je vous prie
Souvent la récidive est d’un meilleur émoi
Dois-je vous relancer par une agacerie ?

Retrouvant sa vigueur aux jeux de la marquise
Le marquis beau joueur Ă  nouveau se propose
La dame se divertit de la belle reprise
Mais le feu de l’époux hélas se repose.

Elle dit cher marquis est-ce un effet de l’âge
Je vous connus jadis bien plus dévastateur
Consultez la sorcière experte du village
Vous en prendrez la chose avec plus de vigueur.

À suivre …


3
Ayant pris des Ă©cus pour payer le conseil
Le marquis alla voir la vieille guérisseuse
Qui dit en regardant le suspect appareil
Il n’a rien, mais l’envie chez vous est paresseuse.

Je vais vous concocter la perlimpinpinade
Réveillant l’appétit de l’oiseau somnolent
Relisez donc Boccace et autres galéjades
Montrant de belles dames dépourvues d’ornements

Et si votre appareil reprend de l’altitude
Offrez Ă  la marquise une nuit sans repos
Conservez l’argument en prenant au prélude
Trois grains de mon remède dans un peu de sirop

Ne forcez point la dose on ne connait l’effet
D’un excès du produit sur la mâle nature
Soit il est limité, amplifié, discret
Soit il décuplerait la basique luxure.

À suivre…

4
Retournant au château le marquis se prescrit
Les trois grains conseillés par la docte sorcière
Puis se dit la marquise a un bel appétit
Triplons la quantité, j’aurai l’humeur guerrière

Il dit Ă  la marquise aimez vous les nuits blanches
Car j’ai ce qu'il vous faut aussi dur que le roc
Je fus hier trop bref je pendrai ma revanche ;
Et il lui plut vingt fois avant le chant du coq.

La dame bien lassée d’une telle vigueur
Lui dit cessez monsieur vous usez la charnière
La moitié eut suffi à calmer mes ardeurs
Il me faut du repos je ferme ma frontière.

Le marquis désolé de cet arrêt précoce
Chercha quelque moyen de poursuivre son rut
Car il restait toujours tant dressé que féroce
Pas la moindre pliure Ă  son bel attribut !

À suivre…

5
D’une virilité quasiment excessive
Le marquis érigé ne savait plus que faire
Aux douces chambrières œuvrant pour la marquise
Il dit venez chez moi je puis Ă  toutes plaire

Et les sept premières étonnées tout d’abord
Finirent dévastées de l’inusable outil
Il sévit aux cuisines et l’inlassable effort
Fit que les cuisinières perdirent l’appétit.

Toujours en cet état favorisant l’étreinte
La tension persistant engendra la douleur
L’usage permanent devenant une astreinte
Il va à la sorcière raconter son malheur.

La dame qui avait le lieu plein de poussières
Les visites manquant Ă  son nid personnel
Lui dit faites le moi de diverses manières
Je saurai résister à tout combat charnel.

À suivre…

6
La sorcière, du marquis, prit les feux majuscules
En exulta vingt fois mais vint l’épuisement
Elle finit crevée, à plat, sur les rotules
De la dose monsieur vous prîtes un excédent.

Je ne vois qu’un moyen de sortir de l’impasse
Trouver envoûtement vous calmant cette ardeur
En attendant cherchez des dames faisant face
Au jeu répétitif d’une folle vigueur.

Pendant qu’elle cherchait une issue secourable
Le marquis au village offrit quelques services
Les dames le trouvaient en premier fort aimable
Se lassant à la fin de l’excès d’exercices.

Elle découvrit un sort apte à le satisfaire
Le marquis oublia ses tensions tenaces
L’objet vint au repos incapable de plaire
Ne voyant du marquis que le bout des godasses

À suivre…

7
La vieille guérisseuse étonnée du pouvoir
Se son perlimpinpin aux effets si pervers
De bleu le colora le vendit pour avoir
Une belle retraite au soleil Ă  la mer.

Le marquis revenant d’une humeur normale
Négligeant le hâtif et le répétitif
À la marquise offrit de façon optimale
L’excellence d’un jeu doux et qualitatif.

On dit qu’il préfaçait si bien chaque aventure
Que ses préliminaires étaient insurpassables
Que la marquise hurlant en fit une fissure
Ă€ la tour du donjon qui en devint friable.

Descendant du marquis je sais tout du récit ;
Je guide les touristes qui visitent la chose
Quand une dame veut des détails inédits
je reprends le sujet en privé je l'expose .

Fin



OLUCINEP IX 05 MMXIV



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