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Feuilleton Renaissance (humour coquinographique) Feuilleton Renaissance
******************************************************** Préambule:
Ne vous méprenez pas il fallut du travail pour allier le rire à des outrecuidances les coquinographies ne sont pas des vacances et je repris vingt fois chaque menu détail.
Si cela vous choquait vous m'en verriez marri Ce n'était point le but de quelques galéjades Ce sont de la nature les communes boutades Dont l'emballage est tel que de tout l'on se rit. *********************************************************
Feuilleton Renaissance
1 Le marquis Du Plessis de Latour du Campdor En chemise de nuit le bougeoir Ă la main Traversait nuitamment le salon bleu et or Allant Ă la marquise offrir un doux matin.
Madame je vous prie écoutez la nature Le soleil n’est pas seul à avoir son aurore Seriez-vous favorable à la douce aventure Il me siérait de plaire à votre tendre flore
Monsieur il est bien tôt et je sors du sommeil Avez-vous l’argument justifiant la chose Je voudrais éviter qu’un banal appareil Vienne sans grand effet importuner ma rose
Madame je vous rassure il vous sera plaisant De connaitre l’outil qui frappe à votre porte Je serai doux et lent et en vous préparant Vous aurez mes baisers en exquise cohorte.
À suivre…
2 Marquise Du Plessis de Latour du Campdor Avait ouvert la porte au marquis en état De montrer sa vigueur survenant à l’aurore Lors d’un bref entretien précis et délicat.
Ayant été portée au sommet une fois Elle dit cher marquis insistez je vous prie Souvent la récidive est d’un meilleur émoi Dois-je vous relancer par une agacerie ?
Retrouvant sa vigueur aux jeux de la marquise Le marquis beau joueur à nouveau se propose La dame se divertit de la belle reprise Mais le feu de l’époux hélas se repose.
Elle dit cher marquis est-ce un effet de l’âge Je vous connus jadis bien plus dévastateur Consultez la sorcière experte du village Vous en prendrez la chose avec plus de vigueur.
À suivre …
3 Ayant pris des écus pour payer le conseil Le marquis alla voir la vieille guérisseuse Qui dit en regardant le suspect appareil Il n’a rien, mais l’envie chez vous est paresseuse.
Je vais vous concocter la perlimpinpinade Réveillant l’appétit de l’oiseau somnolent Relisez donc Boccace et autres galéjades Montrant de belles dames dépourvues d’ornements
Et si votre appareil reprend de l’altitude Offrez à la marquise une nuit sans repos Conservez l’argument en prenant au prélude Trois grains de mon remède dans un peu de sirop
Ne forcez point la dose on ne connait l’effet D’un excès du produit sur la mâle nature Soit il est limité, amplifié, discret Soit il décuplerait la basique luxure.
À suivre…
4 Retournant au château le marquis se prescrit Les trois grains conseillés par la docte sorcière Puis se dit la marquise a un bel appétit Triplons la quantité, j’aurai l’humeur guerrière
Il dit à la marquise aimez vous les nuits blanches Car j’ai ce qu'il vous faut aussi dur que le roc Je fus hier trop bref je pendrai ma revanche ; Et il lui plut vingt fois avant le chant du coq.
La dame bien lassée d’une telle vigueur Lui dit cessez monsieur vous usez la charnière La moitié eut suffi à calmer mes ardeurs Il me faut du repos je ferme ma frontière.
Le marquis désolé de cet arrêt précoce Chercha quelque moyen de poursuivre son rut Car il restait toujours tant dressé que féroce Pas la moindre pliure à son bel attribut !
À suivre…
5 D’une virilité quasiment excessive Le marquis érigé ne savait plus que faire Aux douces chambrières œuvrant pour la marquise Il dit venez chez moi je puis à toutes plaire
Et les sept premières étonnées tout d’abord Finirent dévastées de l’inusable outil Il sévit aux cuisines et l’inlassable effort Fit que les cuisinières perdirent l’appétit.
Toujours en cet état favorisant l’étreinte La tension persistant engendra la douleur L’usage permanent devenant une astreinte Il va à la sorcière raconter son malheur.
La dame qui avait le lieu plein de poussières Les visites manquant à son nid personnel Lui dit faites le moi de diverses manières Je saurai résister à tout combat charnel.
À suivre…
6 La sorcière, du marquis, prit les feux majuscules En exulta vingt fois mais vint l’épuisement Elle finit crevée, à plat, sur les rotules De la dose monsieur vous prîtes un excédent.
Je ne vois qu’un moyen de sortir de l’impasse Trouver envoûtement vous calmant cette ardeur En attendant cherchez des dames faisant face Au jeu répétitif d’une folle vigueur.
Pendant qu’elle cherchait une issue secourable Le marquis au village offrit quelques services Les dames le trouvaient en premier fort aimable Se lassant à la fin de l’excès d’exercices.
Elle découvrit un sort apte à le satisfaire Le marquis oublia ses tensions tenaces L’objet vint au repos incapable de plaire Ne voyant du marquis que le bout des godasses
À suivre…
7 La vieille guérisseuse étonnée du pouvoir Se son perlimpinpin aux effets si pervers De bleu le colora le vendit pour avoir Une belle retraite au soleil à la mer.
Le marquis revenant d’une humeur normale Négligeant le hâtif et le répétitif À la marquise offrit de façon optimale L’excellence d’un jeu doux et qualitatif.
On dit qu’il préfaçait si bien chaque aventure Que ses préliminaires étaient insurpassables Que la marquise hurlant en fit une fissure À la tour du donjon qui en devint friable.
Descendant du marquis je sais tout du récit ; Je guide les touristes qui visitent la chose Quand une dame veut des détails inédits je reprends le sujet en privé je l'expose .
Fin
OLUCINEP IX 05 MMXIV
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