Des ballons de couleurs s’envolent de ta bouche,
Mais ils éclatent juste avant que je ne les touche,
Dans ton monde où tout n’est qu’illusion
L’hippocampe a perdu la recette-guérison.

Tu viendras me voir, ce soir
Je voudrais te croire, pour voir
Si enfin je peux, compter sur toi,
Si enfin je peux, croire en toi.

J’étais, l’hippocampe de la vie
Celui qui, te maintenait en vie,
Qu’as-tu fais pour garder ma confiance,
Qu’as-tu fais : accentuer ma méfiance.

Je ne viendrais plus te chercher,
Au blanc supermarché,
Au rayon des pendus,
Ou des vies suspendues.

Souviens-toi du temps où j’étais l’hippocampe,
Le temps où je sentais ta vie battre à mes tempes,
Je courais après le vrai, le faux, les « peut-être ».
Mais l’hippocampe fatigué, a battu en retraite.


Alexandre

(vous ne comprendrez peut-être pas l'hippocampe, mais j'ai tenté d'être ce petit animal fragile, qui a voulu aider et comprendre pendant des années sa maman...)

une belle image pour un amour qui s'en est allé, des regrets et des mots pour le dire avec art, merci du partage,


yann

Merci yann pour ton commentaire

çà me touche,

quelle douleur exprimée

mots du coeur....que de maux...

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Un beau partage de tendresse Alexandre.

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Rêver au-dessus des nuages,

je n'ai pas de mots moi non plus ... émue ...
tendresses du coeur

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Vraiment très touchant.

Bleuet

très touchant

Bonjour Alexandre,

Je suis touché par l'explication que vous nous donnez, à la fin...
Je me demandais justement quelle était la signification de cela.

On voit aussi que la relation fut délicate :
Qu’as-tu fais pour garder ma confiance,
Qu’as-tu fais : accentuer ma méfiance.

Merci de nous confier ce poème.

Amitiés

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Je vous invite à découvrir mes poèmes, empreints de délicatesse, de romantisme, de spiritualité, etc. (Prononciation classique : i-on ; i-eux ; i-eur ; i-a ; i-an ; etc.)

Merci pour vos commentaires qui me touchent...

alexandre

Un poème émouvant d'amour et de tristesse


Souviens-toi du temps où j’étais l’hippocampe,
Le temps où je sentais ta vie battre à mes tempes,
Je courais après le vrai, le faux, les « peut-être ».
Mais l’hippocampe fatigué, a battu en retraite.

Une image poignante

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mes amitiés, Halcyon