Philosophophobie (humour)


Je ne comprends des philosophes
Que les anciens et pas toujours
Car les modernes ont des détours
Dont la vacuité m’apostrophe.

Car ils me vendent à tous propos
Le monument de la lecture
Disant que la seule culture
Vient du bouquin petit ou gros.

Je leur demande êtes vous sur
Que lire est le seul chemin
À suivre aujourd’hui et demain
Pour que l’esprit devienne mûr

Ils me font alors les gros yeux
Et me disent ignare, il faut lire
Sans le livre vous seriez pire
Et son attrait est merveilleux.

Messieurs Veuillez m’en excuser
Mais l’œuf est-il avant la poule
Je vous suppose un peu maboule
Votre raison peut s’abuser

Car si personne n’osait écrire
Pour commencer évidemment
Je ne peux deviner comment
Nous aurions quelque chose à lire.

Allez épater vos semblables
Par vos sottises alambiquées
Les périphrases sophistiquées
Cachent des idées lamentables.

La vie étant faite de choix
Il y faut garder son bon sens
Et éviter les indécences
D’esprits mous, de langue de bois.

Car en donnant trop la parole
Aux maquignons des théories
On récolte des conneries
Faussant du monde la boussole.



OLUCINEP XV 04 MMXIV

Car en donnant trop la parole
Aux maquignons des théories
On récolte des conneries
Faussant du monde la boussole.

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Voici qui n'est pas tout à fait faux.... Mais on pourrait en débattre des heures durant... ça ne changerait pas grand chose...

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Mon cher Ray;

Mais si cela change parfois les choses:

Le philosophe qui ne voyait que la lecture est maintenant oublié ou mis devant l'évidence de ses faussetés alors que celui qui lui a fait remarqué que tout commençait par l'écriture est académicien maintenant.

Le pouvoir du poète agissant par petites touches, est résumé par quelqu'un que vous identifierez sans peine:

"et la légère meurtrissure
mordant le cristal chaque jour
d'une marche invisible et sure
en a lentement fait le tour "

Cordialement.

La connerie est hélas partout, parfois chez les philosophes mais parfois chez les poètes aussi :-)))
merci pour la réflexion
Ortiaz

tu n'as pas tort

C'est vrai qu'à force d'être à l'ouest on va finir par perdre le nord

bisous OLU ... un peu là aujourd'hui , alors je pérore