BORDER LINE
Nous passons souvent à côté d’eux avec indifférence, pitié, mépris, sympathie, colère, avec des réactions de protection ou d’auto-défense. Chacun de ces sentiments peut être justifié.
Ces hommes et ces femmes sur le bord du chemin, nous gênent. Ils tendent la main et essuient dans la grande majorité des cas la plus grande ignorance. Et pourtant, certains, certaines, occupaient notre place il y a peu, certains, certaines n'ont jamais eu cette chance.
Nous ne croisons pas leur regard, ils sont morts. Ils s’extraient de la cour des miracles pour se glisser dans notre monde, ils sont entre deux mondes, un peu outre- tombe.
Et si j’étais à leur place, qu’est ce que j’écrirais pour justifier votre attention, mériter votre obole ?
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"Ne laisser pas votre cœur dans le fond de vos poches
Il n'y a que lui qui vous en fera reproche".
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"Vos dons ne sont pas déductibles de mes impôts,
Si je pouvais je les déclarerais
Mais aujourd'hui je n'ai plus que ces quelques mots
Qui s'évadent de mes poches trouées. »
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"7 fois Ă terre, 8 fois debout,
mais lĂ je peine un peu
Je voudrais croire encore en vous
Et oser lever les yeux.
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"Je boirai à votre santé
avec plus de sincérité
qu’aucune personne jusqu’à présent
quand j'aurai juste un peu d'argent.
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"j’accepterai les virements quand j’aurai réussi à reprendre ma place dans votre monde"
"j’étais un prince, j’étais un géant, je le suis toujours,
j’ai juste changé de manteau pour me coucher"
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"La grippe H1N1 n’est pas contagieuse dans l’échange des regards"
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"J’ai le chauffage solaire,
un plafond couvert d’étoiles
je suis riche de courants d'air,
Et mes rĂŞves ont mis les voiles,
Il ne me manque 3 fois rien
Que vous n’ayez 100 fois plus".
Nilrem
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sept fois Ă terre, 8 fois debout