Ou alors,



Il ne veut plus la légèreté du temps,
Encore moins la pesanteur de l’instant
Mais une tout autre ligne de lourdeur
Il veut sentir la musique qui l’effleure
Que chaque soir se détache de la journée
Que tout puisse vraiment recommencer
Ou alors que la lumière assassine
L’ombre qui se tient en haut de la Cime
Ou alors que tout ce qui se montre
Monte sur les monts de la honte
Que tout rougisse jusqu’à gémir
Que tout l’être se mette à frémir
Que l’on se voit vivre non mourir
Ou alors qu’un monde se dessine
Par-delà la pudeur que l’on devine
Ou prendre le risque de l’inconnu
Cessons de croire au bonheur à deux
Sous les cieux nous sommes plus nombreux
Le cœur est infatigable qui veut
D’autres yeux qui brillent autour d’eux

(-Cessons de croire au bonheur à deux
Sous les cieux nous sommes plus nombreux
Le cœur est infatigable qui veut
D’autres yeux qui brillent autour d’eux-)

ça veut tout dire et c'est philosophiquement et profondément bien dit...

Y a t-il une humanité qui écoute avec une conscience éveillée pour penser
généreusement au pluriel?

Un TRES BEAU POEME

Colchic