Ami de Pierrot, souffleur de mots, Peter Pan
Croisa un jour la route de Marie Poppins.
Et cette très belle fée au regard d'enfant
Posa gentiment sa main sur sa poitrine.
Cette esquisse mesurée, à peine effleurée
Remis en marche un cœur qui s'était arrêté.
Et celui que l'on surnommait le fou rêveur,
Le passager du vent ou Merlin l'enchanteur,
Inspira avec force le parfum de cette femme
Qui réveillait son corps au toucher de son âme.
Dans les plis trop sérieux de sa robe grise
Il s'immergea pour teinter de mille reflets verts
Les yeux de cette fay qu'on croyait sévère.
Tous deux, sur qui le temps n'avait pas de prise
Choisirent pour partager pleinement chaque instant
De devenir ensemble de simples mortels
Anonymes parmi tous ceux et toutes celles
Qui savent que l'on ne vit qu'en étant amants.
Nilrem
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sept fois à terre, 8 fois debout