De l’écume des flots caressant le rivage
Au drap d’or qu’un soleil déploie sur l’océan
Regard perdu, pensées fixées vers le levant
Mes souvenirs s'imprègnent d'autres paysages
Les larmes sur mes joues prennent un goût amer
Le sel sur mes lèvres dissipe en poudre fine
La chaleur des étés, le tourment de mon spleen
Et de rides les flots semblent creuser la mer
Quand l’azur m’autorise à oublier l'instant
Bien loin à l’horizon où se perd l’infini
Au caprice du vent s'emportent mes soucis
Les affres du passé, la dureté des temps
Et lorsque point le jour, son rayon aveuglant
Me force à m’en aller pour encor revenir
L’aurore prend son temps. Sais-je si l’avenir
Voudra braver encore un soleil si brillant ?
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent