Quand bien même...
Quand bien même...
Quand bien même tu es
Une terre si fertile
Où je sème l'engrais
Des mains fières et agiles
C'est toute la saison
Des trépas libertins
La joute et la passion
De tes pas argentins
Qui soufflera le vent
Sur le la d'un étang
Dans des fonds indigos
Et de profonds Tangos
Mais seule pourtant, la chair
De tes meilleurs morceaux
Grise d'ardeur les sabots
Piétinant tes poussières
Quand bien même je suis
Dans le troupeau, errant
Où l'anathème expie
Et tes eaux et tes vents
Où l'appel d'un Caïn
Aux appétits acides
A grands cris, génocide
Tes mamelles et tes reins
Moi j'effleure les parcelles
D'un jardin océan
Où jasmin et encens
Sont tes fleurs de sel
Anamorphose
Elle est pas magnifique, la libertine?
[img]
[/img]
----------------
Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous
La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires