Laissons-les,
Le jour traîne
Sa paresse
Au rythme lent
Et apaisant
D’un dimanche
Matin
Les pales du vieux ventilateur
Renvoient les traits de lumière
Au-delĂ des jalousies
Projetant sur les murs blancs
Des Ă©clats de vie
Des éclats d’envie
Les parfums de la nuit
S’éclipsent
Laissant la place
Dans le miroir de l’éther
Aux images fugaces
D’un vieux film
Dans la chaleur naissante
De cette fin d’été
Deux êtres enlacés
Finissent de s’éveiller
Le jour traîne
Sa paresse
Au rythme lent
Et apaisant
D’un matin
Câlin
Une radio sans âge
Diffuse doucement
Une musique latino
Aux notes envoutantes
Guitare et sax
S’en donne à cœur joie
Le clair-obscur
Propice aux interdits
Aux mots dangereux
Complice de l’aventure
Tient sa promesse
Maléfique et bénie
Sur le lit défait
Deux êtres enlacés
Vont s’aimer
Laissons…les…
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"