Jamais je n'aurais osé lui parler.
C'est ma nature, laisser tranquille, ne pas gêner.
Un jour, un train.
Je revenais de vacances, le coeur un peu lourd. retrouver le travail, le quotidien, les contraintes de la vie. Ses bonnes et moins bonnes heures.
Alors cette femme à côté de moi, je l'avais bien saluée, mais par politesse. Un petit sourire m'avait répondu. Puis elle s'était plongée dans son livre. Moi j'écrivais, des mots tristes et navrés. Pas de couleurs cette fois, le gris emplissait ma page.
C'est avec un peu de retard que je compris qu'elle me posait une question.
-mille pardons, j'étais dans mes pensées.
Oui, j'écris, non mon dieu je ne suis pas écrivain. Mort de rire.
Je confie à mon cahier quelques confidences, sans plus. Parfois je fais des rimes, cela m'amuse.
Devant sa curiosité, je lui dévoilais mon petit dernier. Un texte sur l'envie d'ailleurs. Moi qui suis discret je ne lui posais pas de questions sur elle. Je préférais que cela vienne tout seul, par envie. Ou rien même, pour rester dans le mystère. Et comme souvent dans ces cas là , à ne rien demander, j'ai eu plus, des confidences.
La vie comme je la rêve. Envie d'aller là , j'y vais. Idée nouvelle, je fonce. Elle était légère, comme l'air, le vent, le souffle de la vie. Un cas rare, mais si attachant.
Devant mes yeux pétillants, elle me racontait ses mille folies, ses voyages, ses rencontres, ses heures qui comptent plus que 60 minutes.
Quel dommage, le temps ne s'est pas arrêté, et ma destination approchait. Pas moyen de faire autrement, quitter cette fée et sa magie.
Je prenais congé en la remerciant de ce moment agréable et rare passé en sa compagnie. C'est alors qu'elle me tendît une petite carte.
_ vous verrez, si un jour vous vient l'envie, je vous laisse mon nom et mon adresse. A bientôt peut-être.
Le train s'éloignait, déjà un petit manque. et ce petit papier plié en deux. L'envie était là , l'impatience, des palpitations.
Je le dépliais.
Quelques mots si simples et si compliqués.
Liberté
en toi
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FPC for ever, FTA avec modération