Une lumière allumée ,
Sur les peurs de mes nuits,
Et les rêves enfumés,
S'évanouissent, court-circuit.
Il se fâche, il est lâche,
Je me cache sans relâche.

A l'heure où tous les enfants dorment,
Se réveillent mes troubles psychotiques,
Sous l'oreiller se cache un cruciforme
Prêt à se planter sur mon double onirique.

Je combats mon reflet dans la vitre.
Attendant que je ploie en parfait accipitre,
Il souffle à mon oreille, me fait serrer les poings,
Et me dévore à petit feu à l'abri des témoins.

Une lumière s'éteint,
La pellicule se noircit,
Une couleur qui déteint
A la seconde sans surcis.
Il cravache et rabâche
Sans relâche, sans relâche.

Je troquerais bien un peu de ma vie,
Mais le marché de la honte est fermé,
Qui voudrait écouter et croire à mes récits,
Pas ma famille mon entourage chloroformé.

Je n'ai que vingt ans, je lègue mon héritage,
Je m'en vais ce matin j'ai changé l'aiguillage,
J'ai pris le dernier train pour une vie au soleil,
Où je n'aurais plus peur pendant mon sommeil.

A ces gens qui souffrent des ces troubles de la vie.


Alexandre.

c'est magnifique alexandre ! je vis au soleil et crois moi, ça n'empêche pas les soucis.

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Bonsoir, très beau et touchant poème

Amicalement

Merci à vous deux.

Alexandre

il faut parfois s'en aller pour se retrouver, à chacun son chemin, celui ci semble plein de promesse,


amitiés


yann