Il fut ce matin au bout du chemin
Il avançait dans le silence profond
Jouait avec les feuilles tombées
A la saison des couleurs d’ocres
L’oiseau prêt à migrer là -bas
Sous les tropiques chauds
Chahutait pour trouver fil du vent
Qui le mènerait discret au sud doré
Et le vent allongea son pas pressé
Fit un slalom entres les feuillus alignés
Qui chantaient à ses caresses légères
Et leurs dansa galant un rock endiablé
Coquin l’œil aux abois il fila, fila
Jusqu’au bout d’une allée solitaire
Pour retrouver une belle endimanchée
La jeune fille ne l’attendait certes pas lui
Un aller vers là , un retour vers l’ici
Il dispensait bises de son air frais sitĂ´t
Puis soudain souleva la jupe de la belle
Qui cria d’émotions en son air affolé
La fraicheur dispensée par le malotru
Leva frisson sur une cuisse intimidée
Emue d’avoir été découverte ainsi
Mise à nue par main de l’invisible goujat
Ses pommettes levèrent chaleur
Que sa pudeur colora teinte vive
Et son Ĺ“il anxieux de par ci, de par lĂ
Interrogea la dicrote de son pouls affolé
Mais le fourbe eut déjà déguerpi
Il emportait sur le dos d’Eole complice
Son phantasme généreux de voir cops
Que l’on voudrait laisser se découvrir
Peau de nacre comme douceur de fleur
Dont parfum enivre le tempo de vos sens
Le vent parti, la belle resta lĂ Ă©tourdie
☼ƑƇ
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux