La caresse de sa main comme rayon de lune
Se posa sur mes yeux de plaisir irisés
Du néant le murmure est venu se briser
Sur de l’écume morte a l’ombre de la dune
Là , des brises d’ocres et d’opales déclinent
Pour un soleil de brume embaumé de jasmin
Le sable rougi par des cendres obsidiennes
Colore les aveux d’un outrageant carmin
Regard de braise dans le miroir spéculaire
Une larme séchée aux rayons du couchant
Caresse en surface un océan de pierres
Mes yeux sont irrités par la peine et le vent
Dans l'instant cassé de la vague cornaline
Sur un brisant hagard au reflet tourmaline
Mourut la nuit atone au sein des pluies éparses
Divin feu de joie, le soleil revint, comparse
Fougueuses chimères aux yeux incandescents
D’azur éclairés et pleins de célestes couleurs
Où se rencontrent blanches colombes en pleurs
Qui fondent agiles et se cambrent prestement,
Épargnez-moi ce songe. Vous, larmes du ciel
Des myriades en cascades de papillons
Laissez-moi un coin clair dans ce rêve partiel
Pour choisir avec qui vivre mes émotions.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent