Un piaf ingénu sautillait sur le trottoir,
pas farouche pour deux sous,
attirant de son pépiement les regards
mais aussi de gros matous.

Ce titi parisien avait le belle vie,
subsistant de quelques miettes
récoltées grâce à ses abus d'effronterie
le mettant en vedette.

On le trouvait souvent à la même place,
vif et toujours guilleret,
accueillant de son couplet la populace
éprise de son duvet.

Un matin d'hiver enveloppé de neige,
le moineau tout tremblotant
augmenta la puissance de son arpège
et fut volé sur le champ.

Bonjour Linette, très beau poème qui me rappel une histoire de ce genre, triste fin pour le petit oiseau


Amicalement

Bonsoir,Linette

Une fin bien triste pour ce petit oiseau que j'ai aimé suivre sous votre belle plume!

en effet les oiseaux qui ne migrent pas ont beaucoup de mal à trouver leur nourriture pour lutter contre le froid pendant l'hiver..
La raréfaction des insectes, les couches de neige et de verglas ne leur facilitent pas la tâche ...nombreux sont ceux qui finissent malheureusement comme ce titi :)

Merci pour ce joli partage

Amitiés
Chischi

une parabole, fermez vos g...., pauvre moineau, j'ai adoré ma lecture,


yann

J'ai bien aimé ce petit piaf ...